Vacancesen Chine, Tours, Forfaits Voyages et ExpĂ©riences -. Chine et Tibet – GĂ©ographie et cartes. La Chine est situĂ©e en Asie du Sud-Est, le long de la cĂŽte de l’ocĂ©an Pacifique. Sa superficie de 9,6 millions de kilomĂštres carrĂ©s en fait le troisiĂšme plus grand pays du monde aprĂšs la Russie et le Canada, mais avec environ 1 357 CettemĂ©thode est douce et efficace aussi bien sur les enfants et les adultes que sur les animaux et les vĂ©gĂ©taux. Pour en savoir plus, dĂ©couvrez sur notre boutique nos 200 sortes de pierres et leurs vertus. Pour toute recherche de pierre particuliĂšre ou pour en savoir plus sĂ»r la lithothĂ©rapie et les bienfaits des pierres, contactez-nous ! Lespace gĂ©ographique tibĂ©tain. L'espace gĂ©ographique tibĂ©tain s'Ă©tend sur quelque 3 500 000 km 2, Ă  une altitude moyenne de 4 000 m.Il est partagĂ© entre le Cachemire, Ă  l'ouest, les provinces chinoises du Sichuan Ă  l'est (Ă  qui a Ă©tĂ© rattachĂ©e la moitiĂ© orientale de la province du Xikang, supprimĂ©e en 1955) et du Qinghai au nord-est, et le Tibet proprement dit (agrandi Parcoureznotre sĂ©lection de carte du tibet : vous y trouverez les meilleures piĂšces uniques ou personnalisĂ©es de nos boutiques. Voicidonc notre liste des plus belles montagnes du monde, accompagnĂ©e de nos conseils et astuces pour s’y rendre : 1. Matterhorn, Suisse Italie. Ce sommet des Alpes se trouve Ă  la frontiĂšre entre la Suisse et l’Italie. Avec une altitude de 4.478m, il est plus petit que le cĂ©lĂšbre Mont Blanc (4.810m), mais dĂ©route par sa forme Lelac Namtso ou Namco: Son nom signifie « le lac cĂ©leste » en tibĂ©tain. Ce lac est un des plus cĂ©lĂšbres lacs sacrĂ©s du Tibet, c'est le 2Ăšme plus grand lac salĂ© du monde. Il se situe Ă  4 718 mĂštres, ce qui en fait le plus haut lac salĂ© du monde, et a une profondeur de 33 mĂštres. On raconte que s’y baigner purifie des pĂ©chĂ©s. MoimĂȘme, j'ai toujours voulu visiter le Tibet. C'est sur la liste. Mais la liste est longue, et j'ai entendu de nombreux voyageurs dire que Lhassa a perdu son charme d'origine, qu'il y a xcWR. Quelle est la durĂ©e de voyage idĂ©ale pour visiter le Tibet ? - Au minimum pour dĂ©couvrir Lhassa et les principaux sites du Tibet central, il faut compter une dizaine de jours. N’oubliez pas que vous voyagez en haute altitude et que vous avez besoin de temps pour vous acclimater Ă  votre arrivĂ©e avant de partir vers les hauts plateaux. - IdĂ©alement deux semaines vous laisseront le temps d’explorer les sites incontournables du Tibet en vous rendant jusqu’au monastĂšre de Rongbuk pour admirer la face nord de l’Everest. - Avec un peu plus de temps vous pourrez rĂ©aliser un long voyage organisĂ© en empruntant la route de l’AmitiĂ© jusqu’à Katmandou, partir en trek sur les hauts plateaux tibĂ©tains, vers le mont Kailash pour assister Ă  un grand pĂšlerinage ou mĂȘme vous rendre jusqu’au royaume de GugĂ©. Quels sont les principaux centres d'intĂ©rĂȘt ? L’incontournable palais du Potala construite en 637 fut la demeure du roi Soongtsan Gampo. BĂąti sur la colline de Marpari, ce splendide bĂątiment recĂšle en outre de magnifique Ɠuvre artistique. GyantsĂ©, lui, est situĂ© au sud de Lhassa au sein de la vallĂ©e de Nyang Chu. Cette ville fortifiĂ©e se dĂ©marque par sa fascinante structure en Ă©tage. Passez Ă©galement par le temple du Jokhang, sacralisĂ© par la culture tibĂ©taine, elle se situe Ă  Lhassa. Une touche de Chine, une pincĂ© d’Inde et un brin du NĂ©pal ont constituĂ© un apport important pour l’édification de ce monument. Dans cette rĂ©gion du monde, la nature offre Ă©galement un spectacle d’une rare beautĂ© la forĂȘt de Lulang, ayant pour toile de fond de splendides montagnes enneigĂ©es est un lieu enchanteur entremĂȘlĂ© d’arbres, de ruisseau, de prĂ© et de villages agrestes. Par ailleurs, au nord-ouest de Lhassa, un chef-d’Ɠuvre de la nature attire les baigneurs, d’une enivrante beautĂ©, en effet, les vaporeuses sources chaudes de Yangbajing, projette capricieusement un geyser vers le ciel. Quelles sont les activitĂ©s Ă  faire ? Les nombreuses chaines de montagne, ouvrent la voie Ă  l’alpinisme. Himalaya et Everest sont l’arĂšne de nombreuses expĂ©riences d’escalade. Vous pouvez Ă©galement embarquer dans des radeaux pneumatiques pour un rafting sur les riviĂšres. L’atmosphĂšre rustique des lieux et le charme agreste du panorama, vous captiveront certainement ; entreprenez une longue marche dans les prĂ©s, les forĂȘts, les montagnes
. Ou assistez aux occasions festives au festival du Tanka de Ganden, des pĂšlerins bouddhistes viennent en masse se recueillir au monastĂšre de Gaden. Choe-nga Choepa est un festival scintillant durant lequel des lampes au beurre sont allumĂ©es. Cet Ă©vĂšnement religieux est une commĂ©moration de bouddha victorieux de ses ennemis. Chacune des festivitĂ©s tibĂ©taines constitue une vĂ©ritable dĂ©monstration culture qui vous Ă©tonnera par leur originalitĂ©. À qui s’adresse un voyage au Tibet ? Pour les voyageurs amoureux d’histoire, de culture et en quĂȘte de spiritualitĂ©. De nombreux monastĂšres Ă  Lhassa et dans tout le Tibet central sont des sites Ă  visiter pour dĂ©couvrir la culture bouddhiste tibĂ©taine. Des festivals rythment le calendrier tibĂ©tain et animent ces lieux avec une grande ferveur religieuse. Ne manquez pas les pĂšlerinages, les fameuses kora. Pour les voyageurs en quĂȘte de grands espaces sauvages. SituĂ© sur un haut plateau d’altitude cernĂ© par l’Himalaya au sud, le Karakorum Ă  l’ouest et les monts Kunlun au nord, le Tibet est le paradis du trekking, des randonnĂ©es Ă  cheval et des voyages Ă  vĂ©lo. Quelles sont les formalitĂ©s pour entrer au Tibet ? Le Tibet se rejoint soit depuis le NĂ©pal, par la route ou en vol d'avion, soit depuis la Chine, en avion, par la route ou par le train. Il faut ĂȘtre muni d’un visa de tourisme chinois, d’un permis d’entrĂ©e au Tibet et d’un permis supplĂ©mentaire pour certaines rĂ©gions. Vous devez organiser votre voyage par l’intermĂ©diaire d’une agence de voyages. En groupe ou en individuel, la prĂ©sence d’un guide local est obligatoire. Attention, le Tibet peut fermer ses frontiĂšres aux Ă©trangers en fonction de la situation politique. Qu’est-ce que le mal aigu des montagnes ? Il n’y a pas de risques ou de difficultĂ©s particuliĂšres au Tibet si ce n’est l’altitude. Lhassa se situe Ă  3 650 m d’altitude, la plupart des voyageurs qui arrivent souffrent de l’altitude, avec quelques maux de tĂȘte, des nausĂ©es ou des insomnies. Du repos et du paracĂ©tamol sont gĂ©nĂ©ralement suffisants pour pallier aux symptĂŽmes bĂ©nins du mal aigu des montagnes. Pour une bonne acclimatation, il suffit de ne faire aucun effort physique les premiers jours et de boire beaucoup. Évitez l’alcool et privilĂ©giez le thĂ© au gingembre. Certains mĂ©dicaments aident Ă  attĂ©nuer les symptĂŽmes tels que le Diamox ou la coca en homĂ©opathie. Voir avec votre mĂ©decin avant de partir. Si les symptĂŽmes persistent et s’aggravent, la seule solution est de redescendre en altitude. Que voir, que lire avant de partir ? Liste de livres - Voyage d'une Parisienne Ă  Lhassa, Alexandra David-NĂ©el - Les aventures de Tintin Tintin au Tibet, HergĂ© - PĂšlerinage au Tibet - Autour du mont Kailash, Olivier Follmi et Jean-Marie Hullot - Tibet, le pĂšlerinage impossible, Michel Peissel - Tibet, Guide Olizane - La panthĂšre des neiges, Sylvain Tesson Liste de films - 7 ans au Tibet, JJ Annaud - Samsara, Pan Nalin - Kundun, Martin Scorcese - Voyage au Tibet interdit, Priscilla Telmon - La montagne magique, sur les chemins du Kailash, Simon Allix et Florence Tran Quelles sont les spĂ©cialitĂ©s de la cuisine locale ? La cuisine tibĂ©taine est surtout axĂ©e sur la survie alimentaire que sur le souci du goĂ»t. NĂ©anmoins, pour vous immerger dans la culture locale, quelques plats typiques sont Ă  savourer le momo et le thukpa, le premier est un ravioli accompagnĂ© de viande ; le second, une soupe de nouilles oĂč baignent des lĂ©gumes. Quant au chang, c’est une boisson typique, cette biĂšre est faite avec de l’orge fermentĂ©e. Shopping et artisanat, que ramener ? Le marchĂ© de ShigotsĂ©, vous trouverez les meilleurs tapis du Tibet. Par ailleurs, proche du temple de Jokang, un grand marchĂ© visitĂ© par les pĂšlerins Ă©tale ses produits Ă  l’air montagnard. C’est le marchĂ© de Barkhor, la culture rĂ©gionale Ă©tant essentiellement portĂ©e vers le bouddhisme, les clients y achĂštent des artisanats Ă  vocation religieuse. Quelle valise et que mettre dedans ? Si vous partez en trek au Tibet, privilĂ©giez plutĂŽt un sac Ă  dos pour qu’il soit facilement transportable et puisse ĂȘtre portĂ© par les animaux de bĂąts qui vous accompagnent. Prenez des vĂȘtements lĂ©gers dans lesquels vous vous sentez Ă  l’aise mais n’oubliez pas de prendre des vĂȘtements chauds. En haute altitude, les amplitudes de tempĂ©rature sont importantes entre le matin, l’aprĂšs-midi et la nuit. Pensez Ă  toujours bien vous hydrater. ProtĂ©gez-vous tout le temps du soleil qui peut ĂȘtre dangereux en altitude crĂšme solaire, lunettes de soleil de qualitĂ© et chapeau. Retrouvez ci-dessous le dĂ©tail du programme de notre circuit Chine et Tibet – Train sur le Toit du monde 20 jours » .12 Septembre DĂ©part de ParisDĂ©collage Ă  destination de Beijing sur vol rĂ©gulier de la compagnie Air China Ă  20h20. Prestations et nuit Ă  Ă  destination de Beijing sur vol rĂ©gulier de la compagnie Air China Ă  20h20. Prestations et nuit Ă  bord. 13 septembre PĂ©kinArrivĂ©e Ă  BeijingĂ  12h25. Accueil par votre guide et chauffeur. Coup d’Ɠil sur la place Tian An Men, la Porte de la Paix CĂ©leste » puis, dĂ©couverte de la CitĂ© Interdite, jadis lieu de rĂ©sidence des empereurs chinois et centre du pouvoir politique. DĂ©jeuner libre, dĂźner inclus. Nuit Ă  l’hĂŽtel Guyunfang*** 14 Septembre PĂ©kinRendez-vous avec votre guide et chauffeur, dĂ©part pour la Grande Muraille Ă  Mutianyu construite sur 6700 km de long pour protĂ©ger l’Empire du Milieu des invasions des Barbares du Nord, inscrite au Patrimoine Mondial de l’HumanitĂ©. Visite du palais d’étĂ©, et balade dans le grand parc en longeant le grand lac Kunming. Au retour, promenade sur lacolline du charbon108m de haut, d’oĂč vous pourrez bĂ©nĂ©ficier d’une vue Ă  360 degrĂ©s sur PĂ©kin. Puis si le temps permet, balade Ă  pied dans un quartier typique des hutongs le long du lac Houhai. Repas inclus. Nuit Ă  l’hĂŽtel Guyunfang*** 15 Septembre PĂ©kin – PingyaoTransfert Ă  la gare et train Ă  destination de Pingyao08h05/12h07 ou similaire en 2Ăšmeclasse. A l’arrivĂ©e, accueil par votre guide francophone et votre chauffeur. Visite de la vielle ville de Pingyao en passant par la rue des Ming et des Qing. DĂ©couverte du MusĂ©e Rishengchang, ancien bureau de change de la Maison des Finances, et des anciens remparts de la ville. Repas inclus. Nuit Ă  la maison d’hĂŽtes au style traditionnel Xinglongyi. 16 Septembre Pingyao – Xi’anLe matin, visite du chĂąteau de Zhangbi, composĂ© des trĂ©sors architecturaux qui intriguent encore les archĂ©ologues ayant dĂ©couvert le chĂąteau que trĂšs rĂ©cemment. Dans chaque endroit ou presque, il y a des corrĂ©lations astronomiques. Il existe dans ces sous-sols, sur plusieurs niveaux, des tunnels souterrains de plus de 5 km. Le chĂąteau reste un site encore peu visitĂ©, aussi il constitue une visite tout Ă  fait originale des environs de Pingyao. L’aprĂšs-midi, transfert Ă  la gare. En chemin, arrĂȘt au temple Shuanglin. SituĂ© dans le village de Qiaotou Ă  6-7 km de Pingyao, le Temple Shuanglin est connu comme le musĂ©e des sculptures peintes anciennes. On peut y dĂ©couvrir plus de 2000 sculptures colorĂ©s reflĂ©tant l’habiletĂ© des artisans des dynasties Song, Yuan, Ming et Qing. Il est inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1997. Train vers Xi’an16h29/19h07 ou similaire en 2Ăšme classe. A l’arrivĂ©e, transfert Ă  l’hĂŽtel. Repas inclus. Nuit Ă  l’hĂŽtel Gudu Impression Zuoyouke***. 17 Septembre Xi’anRendez-vous avec votre guide et votre chauffeur. DĂ©part pour le cĂ©lĂšbre site historique de l’armĂ©e en terre cuite, protectrice du tombeau du premier empereur de Chine, Qin Shi Huangdi. DĂ©couverte Ă©mouvante des 6 000 guerriers et chevaux d’argile, grandeur nature, alignĂ©s en formation de bataille. DĂ©jeuner de Luxe Ă  l’hĂŽtel Aegean. Promenade Ă  pied sur les plus anciens remparts de Chine mesurant 14km. Le plus amusant est d’en faire le tour Ă  vĂ©lo, on peut en louer Ă  chaque entrĂ©e. Si le temps permet, visite du parc de la petite Pagode de l’Oie SauvagefermĂ© le mardi, construite pour abriter les sutras rapportĂ©s de l’Inde par le moine Yijing. Promenade dans le quartier musulman. DĂźner inclus. Nuit Ă  l’hĂŽtel Gudu Impression Zuoyouke***. 18-19 Septembre Xi’an - Lhassa~ 1h30 de transfert. Altitude 3500mTransfert Ă  la gare, train pour Lhassavia Xining 07h35-13h14 en TGV 2Ăšmeclasse puis 14h01-11h20+1 ou similaire en couchette molle. La ligne emprunte le col des Tangula Shankou Ă  5 068 mĂštres d’altitude, ce qui en fait la ligne la plus haute du monde. Plus de 960 km 80 % de la longueur de la ligne se trouvent Ă  une altitude supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  4 000 mĂštres, et plus de 50 % de la ligne est construit en terrain gelĂ© en permanence. Nuit Ă  bord. Accueil par votre chauffeur et votre guide, dĂ©marche administratif, puis transfert Ă  votre hĂŽtel. Temps libre pour vos acclimater. Repas libres. Nuit Ă  l’hĂŽtel Dekhang***. 20 Septembre Lhassa - TsĂ©tang ~ 1h30 de transfert. Altitude 3500mRoute vers TsĂ©tang. A l’arrivĂ©e, visite de Yongbulakhang, sanctuaire fortifiĂ© perchĂ© sur un piton rocheux. Hotel Tsetang 4*. Repas inclus. 21 Septembre TsĂ©tang – SamyĂ© - TsĂ©tang ~ 3h de route. Altitude 3500mAprĂšs le petit dĂ©jeuner, route pour SamyĂ©, fondĂ© en 779, construit en forme de mandala, et premiĂšre fondation bouddhique du Tibet. Le monastĂšre de SamyĂ© a Ă©tĂ© construit sur une oasis, sur un plan reprĂ©sentant un mandala de prĂšs de 9 hectares. Le site fut créé au VIIIĂšme siĂšcle par le roi Trisong DĂ©tsen. Ayant subi l’influence de nombreuses sectes, le monastĂšre est dĂ©sormais de caractĂ©ristique Ă©clectique. En effet, ces Ă©difices sont connus pour ces mĂ©langes de style TibĂ©tain, Han et Indien. L’aprĂšs-midi, visite du monastĂšre de Traduk. Hotel Tsetang 4*. Repas inclus. 22 Septembre TsĂ©tang - GyantsĂ© ~ 5h00 de route. Altitude 3950mDĂ©part le matin pour GyantsĂ©, par le superbe lac Yamdrok, un des lacs saints du Tibet. En route, visite du monastĂšre de Mindroling. Ce grand monastĂšre Ă©tait trĂšs reconnu pour la qualitĂ© de son enseignement. Dans son enceinte, vous dĂ©couvrirez la salle d’assemblĂ©e oĂč se dresse un magnifique thangka. A l’étage supĂ©rieur, plusieurs salles exposent de superbes statues, reliques, mandalas ou encore des textes sacrĂ©s. Vue sur un joli glacier en route. ArrivĂ©e en fin d’aprĂšs-midi Ă  GyantsĂ©. MontĂ©e au Dzong. C’est ici qu’eu lieu la bataille dĂ©cisive lors de l’invasion des Britanniques en 1904. Le fort de GyantsĂ© offre une trĂšs belle vue sur la vallĂ©e et toute la ville de GyantsĂ©. Nuit Ă  l’hĂŽtel Gyantse3* Repas inclus. 23 Septembre GyantsĂ© – ShigatsĂ© ~ 2h de route. Altitude 3800mVisite le matin du monastĂšre de Pelkor, et de la vieille ville de GyantsĂ©. Route ensuite pour ShigatsĂ©. Halte pour dĂ©couvrir une fabrique de Tsampa. Visite du joli village de Shalu et de son monastĂšre en chemin. Nuit Ă  l’Hotel Manasarovar3* Repas inclus. 24 Septembre ShigatsĂ© ~ 2h de route. Altitude 3800mVisite du marchĂ© de ShigatsĂ©, ainsi que du monastĂšre de Tashilunbo rĂ©sidence des Panchen Lama successifs et construit par le 1er Dalai Lama au XVĂšme siĂšcle, il abrite la plus grande statue en bronze du monde, qui a Ă©tĂ© construite en 1904 pour le Bouddha du futur Maitreya. AprĂšs le dĂ©jeuner, kora du monastĂšre, 1h de marche environ, puis petit tour au marchĂ©. Nuit Ă  l’Hotel Manasarovar 3* Repas inclus. 25 Septembre ShigatsĂ© – Rongbuk / Camp de Base de l’Everest ~ 6h de route. Altitude 5200mDĂ©part pour le monastĂšre Rongbuk par une route splendide rĂ©putĂ©e comme l’une des plus hautes du monde avec une moyenne de 5000 mĂštres d’altitude et des passages Ă  plus de 5200 mĂštres. ArrivĂ©e Ă  Rongbuk, installation Ă  la guesthouse confort trĂšs simple, pas de sanitaires. Visite du monastĂšre de Rongphu et passage Ă  Dza Rongphu. Visite du temple le plus haut du monde » et qui offre une vue imprenable sur l’Everest plus prĂ©cisĂ©ment la face nord, seulement visible depuis le Tibet. La structure est modeste et dĂ©note avec les citĂ©s monastiques visitĂ©es auparavant mais compense largement par son charme et son authenticitĂ©. Selon disponibilitĂ© du moine, visite de la grotte du Guru Rimpoche. Nuit en guesthouse – confort trĂšs simple. Repas inclus. 26 Septembre Camp de Base de l’Everest – Sakya – Shigatse ~ 6h de route. Altitude 3800mRĂ©veil matinal pour admirer le lever du soleil sur l’Everest. Puis, route pour Sakya. Son monastĂšre, fondĂ© en 1073 est le siĂšge de l’une des quatre grandes Ă©coles du bouddhisme tibĂ©tain, l’école Sakyapa. L’architecture mĂ©diĂ©vale mongole du monastĂšre diffĂšre de celle des temples de Lhassa. Route retour pour Shigatse. Nuit Ă  l’Hotel Manasarovar3* Repas inclus. 27 Septembre ShigatsĂ© - Lhassa ~ 4h de route. Altitude 3700mDirection Lhassa en longeant le fleuve Brahmapoutre. Pendant les 6 heures de trajet, vous pourrez observer ce long fleuve qui parcourt le Tibet mais aussi l’Inde et le Bangladesh. En route, visite d’une fabrique d’encens artisanal. L’aprĂšs-midi, visite de l’UniversitĂ© monastique de Sera. Bien que trĂšs endommagĂ©e lors de l’invasion chinoise du Tibet, puis sous la RĂ©volution Culturelle, elle a Ă©tĂ© restaurĂ©e et n’a pas perdu sa fonction d’universitĂ© monastique. Elle accueille encore aujourd’hui un grand nombre de moines et de pĂšlerins. Nuit Ă  l’Hotel Dekhang4*. Repas inclus. 28 Septembre Lhassa ~ Altitude 3700mJournĂ©e de visites Ă  Lhassa. Dans la matinĂ©e, visite du palais du Potala, et marche kora autour du palais avec les pĂšlerins tibĂ©tains venant ici tous les jours en nombre, puis, continuez avec la visite Norbulingka, qui fut le palais d’étĂ© du Dalai Lama. AprĂšs le dĂ©jeuner, visite du monastĂšre de Jokhang, et marche autour du monastĂšre avec d’autres pĂšlerins sur le chemin du Barkhor. Nuit Ă  l’Hotel Dekhang 4*. Repas inclus. 29 Septembre Lhassa - Ganden – Drak Yerpa – Lhassa ~ 3h de route. Altitude 4800mLa rĂ©gion de Lhassa regorge de vallĂ©es secrĂštes baignĂ©es par l’air pur des sommets himalayens, abritant monastĂšres et villages d’éleveurs. Vous serez transfĂ©rĂ©s Ă  Ganden et dĂ©couvrirez son monastĂšre pyramidal aux dĂ©licates fresques. L’aprĂšs-midi visite des grottes de Drak Yerpa. A une altitude de 4885 mĂštres, le monastĂšre de Drak Yerpa a Ă©tĂ© construit comme l’un des temples de mĂ©ditation par Songtsen Gampo pour sa princesse nĂ©palaise, Bhrikuti. Le monastĂšre a Ă©tĂ© nommĂ© d’aprĂšs la vallĂ©e oĂč il se trouvait. Plus tard, de nombreux maĂźtres bouddhistes sont venus ici pour la mĂ©ditation. Maintenant le Drak Yerpa est devenu l’un des quatre domaines de mĂ©ditation dans le Tibet. Nuit Ă  l’Hotel Dekhang 4*. Repas inclus. 30 Septembre Lhassa – Chengdu ~ 1h de route. Altitude 3700mMatinĂ©e libre. Transfert Ă  l’aĂ©roport de Lhassa pour le vol vers Chengdu Ă  16h10. Escale Ă  Chengdu. Envol Ă  01h40. Nuit Ă  bord. Repas libres. 1er Octobre Chengdu – ParisArrivĂ©e le matin, Ă  07h20, Ă  Paris. Accueil/Circuits/Tibet, sur le Toit du MondeItinĂ©raireDates de dĂ©part et prixGuide de voyageJour 1Lundi, Jeudi, Samedi DĂ©part de ParisJour 1Lundi, Jeudi, Samedi DĂ©part de ParisRĂ©servation du vol Air China vol direct au dĂ©part de Paris CDG Ă  13h00, direction la Chine et 2Bienvenue au TibetJour 2Bienvenue au TibetArrivĂ©e Ă  Chengdu, nous faisons une petite escale rapide avant de nous envoler pour pour Lhassa, capitale du royaume Ă  Lhassa, nous sommes accueillis par notre guide francophone qui nous accompagnera tout au long de notre sĂ©jour au Tibet. Nous prenons ensuite la route pour TsĂ©tang, une petite ville d’altitude situĂ©e Ă  environ 160 km de Lhassa. Nous dĂ©posons nos affaires Ă  l’ premiĂšre journĂ©e se poursuit avec la visite du fort Yongbulakhang. Premier palais construit au Tibet, le monastĂšre est perchĂ© sur les hauteurs offrant un superbe panorama sur les environs. Pas trĂšs grand, cet ancien palais est recouvert de splendides fresques murales aux couleurs vives. 1h 30m-50km MonastĂšre de SamyeJour 3Visite de TsetangJour 3Visite de TsetangCe matin, nous prenons la route pour le monastĂšre de SamyĂ©, tout premier temple bouddhiste fondĂ© au Tibet. Dans une atmosphĂšre unique et sereine, le monastĂšre surprend par sa forme particuliĂšre de mandala. Au sein du monastĂšre, nous dĂ©couvrons plusieurs Ă©difices aux styles chinois, tibĂ©tains et midi, nous partons au monastĂšre de Traduk situĂ© dans le village de Changzhu prĂšs de Tsetang. Ce petit monastĂšre a Ă©tĂ© reconstruit en 1982 mais a conservĂ© tout son charme de l’ancien. Sur place, nous pourrons admirer le tangkha indien ornĂ© de milliers de 4La vieille citĂ© de GyantsĂ©Jour 4La vieille citĂ© de GyantsĂ©AprĂšs le petit dĂ©jeuner, nous partons pour GyantsĂ©. Sur la route nous passons par le magnifique lac Yamdrok, l’un des trois plus grands lacs sacrĂ©s du Tibet. EntourĂ© de montagnes enneigĂ©es qui se reflĂštent dans ses eaux bleues turquoise, le lac d’altitude s’étend sur 638 nous arrĂȘtons ensuite au grand monastĂšre de Mindroling, l'un des six grands monastĂšres de l'Ă©cole Nyingmapa du bouddhisme tibĂ©tain. La visite nous fera dĂ©couvrir ses diffĂ©rentes salles dans lesquelles sont exposĂ©es des statues, des reliques et textes sacrĂ©s. Nous reprenons la route Ă  travers un paysage fabuleux. Nous pouvons observer un magnifique arrivons Ă  GyantsĂ© en fin d’aprĂšs midi. Nous profitons des derniĂšres lumiĂšres du jour pour monter au fort de GyantsĂ© et apprĂ©cier la superbe vue sur la vallĂ©e et la ville. Le Dzong de GyantsĂ© renferme de nombreux secrets d’histoire concernant le conflit tibĂ©tain – britannique et l’invasion britannique en 5Le MonastĂšre de PelkorJour 5Le MonastĂšre de PelkorCe matin, nous partons visiter le monastĂšre de Pelkor, et la vieille ville de GyantsĂ©. Le MonastĂšre de Pelkor est connu Ă  travers le pays pour son implication dans l’histoire du bouddhisme tibĂ©tain mais aussi pour son imposant reprenons la route pour ShigatsĂ©. Sur le chemin nous faisons un stop pour dĂ©couvrir une fabrique de Tsampa. Nous nous arrĂȘtons Ă©galement pour une petite visite du joli village de Shalu et de son monastĂšre, datant du XIe siĂšcle. Ce temple bĂ©nĂ©ficia d’Ɠuvres de restauration au XVe siĂšcle avec l’appui de l’empire mongol. Il se diffĂ©rencie des sanctuaires tibĂ©tains de son toit d’influence chinoise aux tuiles jaunes et 6A la dĂ©couverte de ShigatseJour 6A la dĂ©couverte de ShigatseAujourd’hui nous partons dĂ©couvrir le marchĂ© de ShigatsĂ© oĂč les Ă©tales de fruits et lĂ©gumes cĂŽtoient les petits stands de souvenirs. Nous poursuivons au monastĂšre de Tashilunpo, rĂ©sidence traditionnelle du deuxiĂšme chef spirituel tibĂ©tain, le Panchen Lama. Nous y dĂ©couvrons la plus grande statue de bronze du monde, construite en 1904 pour le Bouddha du futur Maitreya. AprĂšs le dĂ©jeuner, nous partons pour un petit pĂšlerinage d’une heure autour du monastĂšre avant de nous arrĂȘter au marchĂ© localEn fin de journĂ©e, nous visitons le Palais d’étĂ© des panchen lamas, ancienne rĂ©sidence du deuxiĂšme chef spirituel du Tibet, le Panchen Lama. RĂ©cemment rĂ©novĂ©, le palais offre un mĂ©lange de tradition et de modernitĂ© le tout dans une ambiance de relaxante en soirĂ©e, nous poursuivons avec la visite du musĂ©e de Wordo qui abrite une collection privĂ©e d’un ancien moine de 7Rongphu, le plus haut monastĂšre du mondeJour 7Rongphu, le plus haut monastĂšre du mondeAujourd’hui nous prenons la route pour le monastĂšre Rongbuk. La route empruntĂ© est considĂ©rĂ©e comme l’une des hautes du monde avec une moyenne de 5000 mĂštres d’altitude et des passages Ă  plus de 5200 mĂštres.A notre arrivĂ©e Ă  Rongbuk, nous nous installons dans notre guesthouse confort trĂšs simple, pas de sanitaires avant de visiter le monastĂšre de Rongphu, le plus haut monastĂšre du monde situĂ© au pied de l’Everest. Sa construction modeste se fond Ă  la perfection avec les montagnes en toile de fond. Les moines sur place s’efforcent de conserver toute l’authenticitĂ© des lieux et seront ravis de nous faire dĂ©couvrir la grotte du Guru Rimpoche si leur disponibilitĂ© leur permet. 4h 40m-235km Sakya 3800mJour 8L'Ă©cole bouddhique de SakyaJour 8L'Ă©cole bouddhique de SakyaCe matin, nous nous rĂ©veillons tĂŽt pour admirer le levĂ© de soleil sur l’ direction Sakya pour son Ă©cole et son monastĂšre. FondĂ©e en 1073, le monastĂšre abrite l’une des quatre principales grandes Ă©coles vivantes du bouddhisme tibĂ©tain. L’architecture mĂ©diĂ©vale mongole du monastĂšre diffĂšre de celle des temples de rentrons ensuite Ă  9En route pour la capitale du TibetJour 9En route pour la capitale du TibetAujourd’hui, nous regagnons Lhassa. Nous longeons l’immense fleuve Brahmapoutre long de 2900 km qui traverse le Tibet, l’Inde et le Bangladesh. En chemin, nous nous arrĂȘtons dans une fabrique d’encens nous visitons l’UniversitĂ© monastique de Sera, toujours en activitĂ©. Nous y rencontrons moines et 10Le MonastĂšre de PotalaJour 10Le MonastĂšre de PotalaCette journĂ©e nous conduit Ă  la dĂ©couverte de Lhassa. Ce matin nous visitons le cĂ©lĂšbre palais du Potala et entamons une marche kora autour du palais en compagnie des pĂšlerins tibĂ©tains. Le Potala trĂŽne au centre de Lhassa sur la colline de Marpori. VĂ©ritable joyaux du bouddhisme tibĂ©tain, c’est Ă  la fois la forteresse religieuse et administrative du continuons nos visites par le Norbulingka, autrement dit le palais d’étĂ© des DalaĂŻ-Lama. Inscrit sur la liste du Patrimoine mondiale de l’Unesco, ce palais renferme une grande richesse culturelle et de magnifiques le dĂ©jeuner, nous partons pour le monastĂšre de Jokhang, considĂ©rĂ© comme l’un des temples les plus sacrĂ© des tibĂ©tains. Lieu important de pĂšlerinage, nous entamons une marche autour du monastĂšre sur le chemin du Barkhor. 1h 30m-55km MonastĂšre de GandenJour 11Excursion autour de LhassaJour 11Excursion autour de LhassaNous partons Ganden dĂ©couvrir son monastĂšre situĂ© dans les vallĂ©es verdoyantes de la rĂ©gion de Lhassa. Le monastĂšre de Ganden est l’un des trois plus importants monastĂšres de Lhassa et beaucoup le considĂšre comme le plus nous visitons l’ensemble des grottes Drak Yerpa, creusĂ©e Ă  mĂȘme la montagne et amĂ©nagĂ©es en petite loges. Le monastĂšre de Drak Yerpa est situĂ© Ă  une altitude de 4885 mĂštres, il est devenu l'un des quatre principaux domaines de mĂ©ditation au 12Vol retour sur ChengduJour 12Vol retour sur ChengduNous disposons de la matinĂ©e, avant d'ĂȘtre transfĂ©rĂ©s Ă  l’aĂ©roport de Lhassa pour notre vol en direction de Chengdu 16h30.Jour 13ArrivĂ©e Ă  ParisJour 13ArrivĂ©e Ă  ParisEscale Ă  Chengdu puis vol retour Ă  1h40. Le matin, nous arrivons Ă  07h20, Ă  de NomadaysLe rĂ©seau de spĂ©cialistes locauxNous utilisons des cookies pour nous assurer que vous tirez le meilleur parti de notre site Web. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez notre utilisation des cookiesNous utilisons des cookies pour nous assurer que vous tirez le meilleur parti de notre site Web. En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez notre utilisation des cookies par Jean-Paul Desimpelaere, le 20 fĂ©vrier 2008 Ouvrez un livre sur le Tibet, lisez un article dans un journal, ou surfez sur les sites web des nombreux dĂ©fenseurs du Tibet libre », vous tomberez toujours sur la carte du Grand Tibet ». Celui-ci Ă©quivaut Ă  une surface de plus du double de l’actuel Tibet RĂ©gion Autonome du Tibet et Ă  cinq fois celle de la France. D’oĂč vient cette distorsion ? Selon l’actuel dalaĂŻ-lama, son gouvernement en exil et son rĂ©seau international de dĂ©fenseurs d'un Tibet libre », le Tibet s'est rĂ©trĂ©ci en 1951, lorsque l’ArmĂ©e Rouge a envahi », ou libĂ©rĂ© » le Tibet, cela dĂ©pend des versions. Pourtant les dalaĂŻ-lamas, du 5Ăšme au 14Ăšme, n’ont jamais rĂ©gnĂ© sur ce soi-disant Grand Tibet historique ». Au 17Ăšme et 18Ăšme siĂšcles, la dynastie des Qing ou dynastie mandchoue a affermi son contrĂŽle politique sur le Tibet. L’armĂ©e des Qing s'est rendue plusieurs fois au Tibet pour chasser des envahisseurs Dzoungares et Nepali, entre autres, et pour mettre une fin Ă  des querelles rĂ©gionales. Une garnison militaire des Qing demeura mĂȘme Ă  Lhassa pour assurer la paix. C'est Ă  ce moment-lĂ  que la fonction de ministre rĂ©sidant au Tibet » fut instituĂ©e. L’Empereur des Qing envoyait un Ă©missaire Ă  Lhassa qui, en thĂ©orie, avait l'autoritĂ© suprĂȘme sur le Tibet. Il changeait tous les trois ans. Le ministre devait donner son accord Ă  la nomination des fonctionnaires, superviser les finances et le commerce, et il avait la charge exclusive des affaires Ă©trangĂšres. Cela resta ainsi jusqu’en 1911, lorsque le 13Ăšme dalaĂŻ-lama et l’élite tibĂ©taine, avec l’aide de l’Angleterre, essayĂšrent de dĂ©tacher le Tibet de la Chine. Pendant ce temps, la province du Qinghai dĂ©pendait directement de l’autoritĂ© de l’Empereur des Qing. Celui-ci nomma pour le Qinghai un gouverneur provincial qui pouvait ĂȘtre Han, Hui, TibĂ©tain ou Mandchou. C’est Ă©galement l’administration des Qing qui dĂ©limita la frontiĂšre de l’Est du Tibet, l'arrĂȘtant aux rives du Fleuve Bleu le Yangze, comme c’est encore le cas maintenant. Les districts de Kangding anciennement Tachienlou, Litang et Batang se rajoutĂšrent Ă  la province du Sichuan, tandis que Zhongdian anciennement Gyalthang, Deqen et Weixi anciennement Balung furent ajoutĂ©s Ă  la province du Yunnan. Que les Mandchous aient fixĂ©s les frontiĂšres de la province autonome actuelle du Tibet est incontestable ; les cartes gĂ©ographiques imprimĂ©es au cours de leur dynastie en tĂ©moignent clairement. DĂšs lors, il est particuliĂšrement grotesque que les exilĂ©s tibĂ©tains et les mĂ©dias occidentaux continuent Ă  prĂ©tendre que des grandes parties du Tibet historique », encore appelĂ© Grand Tibet », aient Ă©tĂ© dĂ©tachĂ©es par le rĂ©gime communiste chinois pour les intĂ©grer Ă  d’autres provinces chinoises. Dans le grand jeu gĂ©opolitique de son Ă©poque fin du 19Ăšme et dĂ©but du 20Ăšme siĂšcle, le 13Ăšme dalaĂŻ-lama fut une figure exceptionnelle. Le Tibet reprĂ©sentait un enjeu important et, durant tout son rĂšgne, il chercha la puissance la mieux placĂ©e pour cautionner son systĂšme. En 1904, pour Ă©chapper Ă  l’invasion militaire des Britanniques au Tibet, il se rĂ©fugia en Mongolie ExtĂ©rieure, qui se trouvait alors sous influence russe, les rivaux des Anglais. Mais le Tsar venait de subir une dĂ©faite contre le Japon et il avait peu de moyens pour aider le dalaĂŻ-lama. Le 13Ăšme dalaĂŻ-lama se rendit alors Ă  PĂ©kin, mais il dut se rendre Ă  l'Ă©vidence son plaidoyer pour une indĂ©pendance du Tibet fut un coup dans l'eau. Finalement, il tourna encore une fois son manteau safran et chercha Ă  rĂ©tablir une alliance avec les Anglais qui, depuis leur invasion, avaient gardĂ© un pied Ă  Lhassa en y installant des comptoirs de commerce. En 1913, les Britanniques convoquĂšrent le rĂ©gime rĂ©publicain chinois, encore tout nouveau-nĂ©, Ă  une table de nĂ©gociation Ă  Simla, en Inde. Des reprĂ©sentants du 13Ăšme dalaĂŻ-lama s'y rendirent aussi avec, sous le bras, une carte du Grand Tibet ». La carte Ă©tait divisĂ©e en deux le Tibet ExtĂ©rieur » et le Tibet IntĂ©rieur », Ă  l’exemple de la Mongolie ExtĂ©rieure » la Mongolie actuelle et IntĂ©rieure » province de Chine. Le Tibet ExtĂ©rieur » Ă©tait le territoire oĂč rĂ©gnait le 13Ăšme dalaĂŻ-lama, d'une surface Ă©quivalente Ă  celle de l’actuel Tibet. Dans ce territoire, le 13Ăšme dalaĂŻ-lama exigeait l'expulsion de l'armĂ©e chinoise et une autonomie totale. Le Tibet IntĂ©rieur » concernait des larges zones en bordure du Tibet ExtĂ©rieur et, d'aprĂšs lui, il servirait de zone tampon ». Les TibĂ©tains et les Chinois se partageraient son administration. Étant donnĂ© qu’il n’existait pas de cartographe tibĂ©tain, le 13Ăšme dalaĂŻ-lama avait utilisĂ© une carte militaire anglaise pour entamer les nĂ©gociations. Cette carte ne comportait plus les parties Sud du Tibet, comme le Ladakh, le Bhoutan et le Sikkim qui avaient Ă©tĂ© annexĂ©es par les Anglais. L'Arunachal Pradesh, situĂ© dans l’extrĂȘme Nord-est de l’Inde, n'y figurait pas non plus, bien qu'il ne fut annexĂ© Ă  l'Empire britannique qu'en 1913. La confĂ©rence de Simla se termina sur un Ă©chec, car la Chine n’en reconnut pas le contenu et les Anglais auraient Ă©tĂ© gĂȘnĂ©s de s’en vanter sur la scĂšne internationale. Aujourd’hui, les groupes Free Tibet » ressortent rĂ©guliĂšrement cette pseudo-convention des tiroirs pour prouver l’indĂ©pendance du Tibet avant l’arrivĂ©e des communistes. Il n’y a pourtant jamais eu une reconnaissance internationale pour un Tibet indĂ©pendant, pas plus que pour le Tibet actuel, et encore moins pour le Grand Tibet », c'est-Ă -dire l'Externe et l'Interne rĂ©unis. Pourtant beaucoup de rĂ©seaux dalaĂŻstes utilisent les termes de frontiĂšres historiques du Tibet » pour dĂ©crire le Grand Tibet ». En gĂ©nĂ©ral, ils omettent de mentionner qu’il faut remonter fort loin dans l’Histoire pour retrouver des traces de ce Grand Tibet ». Celui-ci n'a d'ailleurs pas fait long feu puisqu'il a dĂ©butĂ© Ă  la fin du 8Ăšme siĂšcle et s'est effondrĂ© au dĂ©but du 9Ăšme siĂšcle. En plus, Ă  cette Ă©poque, les frontiĂšres n’étaient pas des frontiĂšres comme nous les connaissons aujourd'hui. Charlemagne a aussi conquis un grand Empire ; on y parlait Ă  peine d’une administration centrale, l’armĂ©e n’y Ă©tait pas prĂ©sente partout en permanence, il n’y existait pas d’impĂŽts uniformĂ©ment rĂ©partis, et c'est l’aristocratie locale qui, concrĂštement, possĂ©dait le pouvoir. Ce n’était encore qu’une Europe de barbares », disent les historiens. De mĂȘme pour le grand Empire Tubo ou faut-il dire royaume »?, les zones d’influences Ă©taient flottantes en ce qui concerne le Haut plateau, les mots expansions galopantes » seraient plus appropriĂ©s !. Parfois elles dĂ©pendaient simplement de raids attaquant des caravanes sur la Route de la Soie, ou de la perception d’un pĂ©age pour le droit de passage. Les Tubo offraient aussi des princesses aux seigneurs des zones environnantes par ex. au roi de Nanzhao dans le Sud-ouest de la Chine, exactement comme l'avait fait la cours des Tang avant eux, dans le but d'Ă©viter temporairement des escarmouches. Plus d'un millĂ©naire plus tard, le 13Ăšme dalaĂŻ-lama, avec l’appui de ses conseillers britanniques, profite de son rĂšgne Ă  une Ă©poque bousculĂ©e pour rĂ©pandre la notion de frontiĂšres historiques du Grand Tibet ». Un historien anglais, Bayly, Ă©crivit dans son livre La naissance du monde moderne » Monde Diplomatique Les frontiĂšres, les passeports, la monnaie nationale, la lĂ©gislation nationale accompagnent la conquĂȘte europĂ©enne du monde. Les dirigeants politiques locaux devenaient conscients de leurs » frontiĂšres et de leur » peuple dans le sillage des grands conflits internationaux Ă  la fin du 19Ăšme siĂšcle. » Le 13Ăšme dalaĂŻ-lama ne fit qu'alimenter ce nationalisme naissant et il ne faut pas nous Ă©tonner de trouver le 14Ăšme dalaĂŻ-lama aux cĂŽtĂ©s de nationalistes encore plus radicaux. Le 14Ăšme dalaĂŻ-lama et son gouvernement en exil » rĂ©utilisent maintenant la carte mise sur table pendant la confĂ©rence de Simla par le 13Ăšme dalaĂŻ-lama. Mais cela n'Ă©tait pas le cas au dĂ©but de son exil lorsque la rĂ©sistance armĂ©e avait encore une chance de gagner au Tibet. En 1959, aprĂšs sa fuite, l’actuel 14Ăšme dalaĂŻ-lama soutient d’abord la rĂ©sistance au Tibet et ce, aussi longtemps que les États-Unis fournissaient les armes et pourvoyaient aux entraĂźnements militaires. Cela dura jusque dans les annĂ©es 1970. Dans les archives indiennes datant de 1972, on trouve une photo du 14Ăšme dalaĂŻ-lama Ă  Chakrata dans le Nord de l’Inde. Il est debout dans une jeep et salue ses troupes tibĂ©taines d’intervention SFF, Special Foreign Forces, soit quelques milliers de soldats. Selon les chroniqueurs et officiers de l’armĂ©e amĂ©ricaine, les rebelles tibĂ©tains entraĂźnĂ©s aux États-Unis qui ont Ă©tĂ© parachutĂ©s Ă  l’intĂ©rieur du Tibet ne reçurent pas de soutien de la population locale. DĂšs lors, ils furent rapidement interceptĂ©s par l’armĂ©e chinoise. Au dĂ©but des annĂ©es 1970, le contexte international devenait dĂ©favorable aux USA Ă  cause de l’enlisement dans la guerre au Vietnam. De ce fait, leur tactique Ă  propos du Tibet change la rĂ©sistance armĂ©e prend fin et est remplacĂ©e par une campagne mondiale en faveur de l’indĂ©pendance du Tibet. Les USA ont choisi le 14Ăšme dalaĂŻ-lama comme ambassadeur itinĂ©rant. Un rĂ©seau international d’informations, bien financĂ©, rendrait dĂ©sormais populaire la carte du Grand Tibet ». Toutefois, la carte du Grand Tibet » du 14Ăšme dalaĂŻ-lama est lĂ©gĂšrement diffĂ©rente de celle du 13Ăšme. Un plus grand morceau de la province du Yunnan y est inclus, lĂ  oĂč habitent les populations frĂšres », les Naxi, Yi, Nu et Lisu... alors que ceux-ci ont aussi peu Ă  voir avec les TibĂ©tains que les Marocains avec les Belges. Les termes de Tibet Historique » sont dĂ©modĂ©s et parler d'un Tibet ethniquement pur » est choquant pour l'Occident. Aussi le 14Ăšme dalaĂŻ-lama les remplace-t-il par Grand Tibet » ou par Tibet Culturel ». Pourtant, une des revendications importantes dans les nĂ©gociations Ă©ventuelles avec les autoritĂ©s chinoises, l’actuel 14Ăšme dalaĂŻ-lama exige que tous les migrants, qu’il nomme des colons », quittent le Grand Tibet ». D’aprĂšs lui, il s’agit de 7,5 millions de chinois Han. La vĂ©ritĂ© est que les zones limitrophes du Tibet actuel abritent une sĂ©rie de populations diffĂ©rentes, des millions de gens, et ceci depuis des siĂšcles. Les Hui, que le 14Ăšme dalaĂŻ-lama compte parmi les Chinois », en constituent une grande partie. En 2003, Samdhong Rinpoche, premier ministre du gouvernement en exil » fit un plaidoyer virulent contre les mariages mixtes entre TibĂ©tains et d’autres ethnies. Il concluait Un des dĂ©fis pour notre nation est de garder pure la race tibĂ©taine » interview dans South China Morning Post, 30 aoĂ»t 2003. La plupart des groupes Free Tibet » rĂ©pandus dans le monde, revendiquent en parallĂšle de l’indĂ©pendance du Tibet, celle de ce qu’ils appellent le Turkestan de l’Est », l’actuelle province du Xinjiang. Les revendications d'indĂ©pendance ne s'arrĂȘtent pas lĂ  puisque sur leur liste, on trouve aussi la Mongolie IntĂ©rieure. Ces deux RĂ©gions autonomes de la Chine rĂ©unies avec le Grand Tibet » constituent la moitiĂ© du territoire de la RĂ©publique Populaire de Chine. RĂ©duire la Chine de moitiĂ© », telle semble ĂȘtre la devise des forces spirituelles » qui se cachent sous les robes du 14Ăšme dalaĂŻ-lama. Dans un contexte mondial oĂč les nationalisme poussent leur chansonnette, des comparaisons avec d’autres rĂ©gions du monde ne sont pas Ă  Ă©carter. carte du Tibet sur le site du SĂ©nat français CapitaleLhassa Terre des dieux ».PIBEn 2004, 1 081 dollars US par culminantMont Everest Chomolangma, en tibĂ©tain, 8 850 mĂštres. C’est le plus haut sommet du 228 400 kmÂČ RĂ©gion autonome du Tibet. Les TibĂ©tains en exil parlent en gĂ©nĂ©ral d’un Tibet historique » deux fois plus vaste, dont de larges parties sont dĂ©sormais intĂ©grĂ©es aux provinces du Qinghai, du Gansu, du Sichuan et du de montagne semi-aride, avec de nettes variations rĂ©gionales nord-ouest dĂ©sertique ; façade sud arrosĂ©e par la mousson en juillet et en aoĂ»t ; la zone centrale connait des conditions plus clĂ©mentes. Il neige peu. Les tempĂ©ratures connaissent de brusques et importants Ă©carts Ă  la tombĂ©e de la nuit en particulier. Dans l’ensemble, elles ne sont pourtant pas aussi basses qu’on l’imaginerait l’hiver est plus froid Ă  PĂ©kin qu’à Lhassa. Le printemps et l’automne sont ensoleillĂ©s et secs tempĂ©rature agrĂ©ables pendant la journĂ©e. Pluies, donc, au sud pendant l’étĂ©. L’hiver est froid et sec. Une constante le vent. GĂ©ographieUn haut plateau situĂ©, Ă  une altitude moyenne de 4 222 m, entre la chaine de l’Himalaya au sud et le dĂ©sert du Taklamakan au nord. La ceinture himalayenne, Ă  quoi appartient donc le Tibet mĂ©ridional, est la plus Ă©levĂ©e au monde. Le plateau » 5 millions de kmÂČ est particuliĂšrement aride dans sa partie ouest et nord-ouest rĂ©gion de lacs d’eau douce ou d’eau saumĂątre, faite de reliefs Ă©pars, sĂ©parĂ©s par des dĂ©pressions peu profondes. L’est et le sud prĂ©sentent des vallĂ©es plus fertiles. Les grands fleuves d’Asie prennent leur source au Tibet Huang He fleuve Jaune ; Yangzi fleuve Bleu ; Indus ; MĂ©kong ; Gange ; Salouen ; Brahmapoutre
 La RĂ©gion autonome du Tibet occupe la moitiĂ© sud et ouest de ce territoire. EconomieLe pastoralisme dans le nord et l’ouest et l’agriculture dans les vallĂ©es de l’est et du sud Ă©taient les activitĂ©s Ă©conomiques traditionnelles des TibĂ©tains. Ils le sont encore en partie, dans le cadre d’un dĂ©veloppement Ă©conomique Ă  deux vitesses les TibĂ©tains ne montent pas vraiment dans le train du dĂ©veloppement Ă  la chinoise. L’amĂ©lioration des infrastructures est, par exemple, notable, mais suspecte de favoriser la sinisation du pays. Le tourisme a connu un essor impressionnant, mais il concerne surtout les Chinois et demeure sous surveillance. La mise en exploitation des ressources naturelles gaz, pĂ©trole, minerais menace les Ă©quilibres traditionnels
 De rĂ©elles amĂ©liorations matĂ©rielles, dans la rĂ©gion la plus pauvre de Chine, ne semblent pas, pour le moment, Ă  mĂȘme de compenser des frustrations d’un autre & FloreToundra, prairies rases, mousses et lichens sur le plateau ; armoises et carex dans les rĂ©gions mĂ©ridionales. Sur les versants arrosĂ©s par la mousson, on trouve des pins, des cĂšdres, des chĂȘnes. CyprĂšs, peupliers, Ă©rables viennent dans les vallĂ©es du Brahmapoutre et de l’Indus ; on cultive l’orge et des arbres fruitiers pommiers, pĂȘchers, poiriers, abricotiers
 Au nombre des animaux perchĂ©s sur le Toit du monde », citons le Kiang, l’ñne sauvage du Tibet ; la Gazelle du Tibet Procapra picticaudata ; le Takin un bovidĂ© sauvage ; le Yak sauvage ; le Grand Bharal Mouton bleu, Pseudois nayaur ; l’once ou PanthĂšre des neiges ; des singes le RhinopithĂšque de Roxellane, le Singe des neiges Rhinopithecus bieti, le Macaque du Tibet ; la Grue Ă  col noir, le TrĂ©traogalle du Tibet, le Syrrhapte du Tibet, le Hokki blanc, le Lophophore resplendissant


ou se situe le tibet sur la carte du monde